Comment réduire les fréquents risques de chutes dans le secteur de la restauration traditionnelle ?

Publié le 10 novembre 2015

Chaque année, dans la restauration traditionnelle, 3 400 accidents du travail sont dus à des trébuchements en cuisine et 2 100 à des chutes dans les escaliers conduisant aux réserves ou en salle. Il est de la responsabilité de l'employeur d'évaluer les risques auxquels sont soumis ses salariés (en les associant à la réflexion), afin d'identifier les mesures de prévention les mieux adaptées. L'action la plus efficace consiste bien sûr à supprimer ou réduire le danger, c'est pourquoi la réglementation impose d'intégrer la prévention dès la conception ou lors de l'aménagement des lieux et des situations de travail. Il s'agit, par exemple, de choisir dès le départ un revêtement de sol à la fois facile à nettoyer et anti-glissant. Les sols doivent être nettoyés avec les moyens appropriés (conseillés par le fournisseur de sols) et réparés dès qu'ils sont abîmés. Les différences de glissance entre deux sols adjacents sont également à éviter. Les salariés travaillant en cuisine, de l'employeur aux extras, doivent être équipés de chaussures anti-dérapantes. La sécurisation des escaliers en salle est également primordiale : choix du revêtement, installation d'au moins une main courante, adaptation de l'éclairage. Les mêmes préconisations peuvent être faites pour les escaliers d'accès aux réserves, dont il faut veiller à ce qu'ils restent dégagés et pour lesquels il faut prévoir des nez de marches antidérapants et visibles, d'une couleur différente de celle des marches elles-mêmes.


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