Publié le 20.10.2015
L'utilisation régulière d'une machine, d'un outil ou d'un équipement tenu à la main et hautement vibrant (meuleuse, tronçonneuse, perceuse, marteau-piqueur...) expose à un risque de développer une maladie professionnelle en lien avec le syndrome des vibrations. Un grand nombre de salariés sont concernés dans presque toutes les branches d'activités : construction, métiers du bois, espaces verts, fonderies, ateliers mécaniques... Les premiers symptômes sont des douleurs dans les bras et les mains associées à une gêne (diminution des sensations de toucher, perte de dextérité manuelle, etc.). À terme, les lésions peuvent être irréversibles et affecter les tendons, les muscles, les os et les articulations, voire le système nerveux. Pour les postes de travail utilisant des équipements vibrants, le niveau d’exposition aux vibrations doit être mesuré. S’il dépasse 2,5 m/s2 sur 8 heures, votre employeur devra mettre en place des mesures préventives pour réduire les vibrations : choix de matériel le moins vibrant possible, limitation de la durée d’exposition (rotation de postes, aménagement de temps de récupération...), modification des méthodes de travail, protection de la main vis-à-vis du froid (qui augmente le risque). L’utilisation incorrecte des outils ou dans de mauvaises conditions accroît également le risque de développer ce syndrome.
Pour en savoir plus